La triste affiche annonce la couleur, puisqu'elle est digne d'une mauvaise pièce de théâtre boulevardière. Elle est à la parfaite image de ce que donne à voir Polanski dans ce carnage, pourtant son nom colle à merveille au film. Carnage qu'il aurait pu tout aussi bien appeler calamiteux ou grotesque, car c'est ce à quoi ressemble son film. Dont tout les stratagèmes les plus grossiers pour faire rester les personnages dans la pièce sont lamentablement amenés. Polanski utilise toutes les ficelles, enfin à ce niveau se sont carrément des cordes ou des câbles d'harnachement de pont pour tenter de faire rester les deux couples dans l'appartement. Le film aurait du durer dix minutes, mais non. Polanski fait durer la discussion et l’étends sur 1h16 interminable et surtout construite son huit clos de la façon la plus idiote qu'il soit. The Ghost Writer était déjà mauvais mais là c'est le niveau supérieur dans la crétinerie. Chaque personnage a droit à son quart d'heure de vérité, de déchirement, d'entraide masculin puis féminine. Les uns après les autres se livrant tel un livre ouvert à de total inconnus qu'ils sont, car uniquement rapproché par un bagarre d’adolescents. Les acteurs n'arrangent rien à tout ça, puisque ça surjoue à tous les étages, Jodie Foster, Kate Winslet, et l’ignoble Christoph Waltz déclament leurs texte comme au plus belles heures d'au théâtre ce soir. On s'attend à tout instant voir surgir du placard Maria Pacôme. Cerise sur la gâteau le film se passe sur le sol américain, dont Polanski reste interdit, quel pied de nez ,tient Amérique je t'en fout plein la gueule. Dans le genre phycologies de comptoir c'est surement une réussite, sorti de là c'est catastrophique.
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