Eva Green joue avec la subtilité d'un éléphant, et le film donne l'impression d'avoir été tourné avec des sous-titres pour mal-comprenants. Juno Temple et Maria Valverde s'en sortent correctement, même si on comprend bien que la direction d'acteur n'a pas dû être facile à suivre : « regarde la caméra fixement pendant une minute, et montre aux gens que tu es très contrariée - très triste - très en colère - très amoureuse » [rayer les mentions inutiles]. C'en devient gênant.
Certaines scènes n'ont pas de logique entre elles (quel intérêt de montrer Eva Green/Miss G agoraphobe, pour la faire aller mieux quelques scènes plus tard dès que cette phobie ne sert plus à faire comprendre un retournement ab-so-lu-ment inattendu ?).
Sinon, le film parle de harcèlement sexuel et de détournement de mineurs tranquille pépouze.