Délicatessen, c'est le genre de film à l'esthétique verdâtre à tendances un peu dégueulasses démontrant une maîtrise absolue de la photographie. C'est ce style d'oeuvre qui se permet d'élever le décalage au rang d'art.
J'avais déjà vu la Cité des Enfants Perdus il y avait quelques temps et j'avais été très surprise par le ton employé, mêlant avec brio moments intensément dérangeants et humour fin et délicat (miom).
C'est ce que l'on retrouve dans ce film.
Une ambiance immersive dans un futur dystopique qui garde cependant un côté très réaliste, une poignée de personnages (le fait qu'ils ne soient pas trop nombreux permet d'introduire une sorte d'ambiance de huis-clos permettant de nous les approprier et les connaître assez rapidement).
On a quelques scènes assez géniales (les tentatives de suicides de Mme Interligator et la scène où tout l'immeuble se met au diapason du sommier qui grince me reviennent particulièrement en mémoire).
Bref, c'est trippant, c'est prenant, c'est beau et super bizarre sans tomber dans le ridicule.
Ce que je veux dire c'est que j'aime bien, quoi. C'est une oeuvre plaisante.
Voilà voilà.
Pom pom pom.
Kwack
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le 22 mars 2015

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Kwack

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