« Des hommes sans loi » est à John Hillcoat ce que « La nuit nous appartient » est à James Gray. Une façon d’adoucir un cinéma très personnel pour le rendre plus accessible à un large public. On retrouve donc l’univers, les thèmes et la mise en scène de Hillcoat, mêlé aux codes du film de gangster, voir du western. Mise en scène faussement indolente ponctuée d’éclat de violence, pour opposé deux mondes : l’un quasi-primitif, l’autre plus civilisé en apparence mais qui présente tout deux le même état de corruption et de barbarie. Les Bondurant pour qui ont fini par prendre fait et cause, forgent leur propre légende au point de finir par y croire eux même. Illustration parfaite de la morale de « L’homme qui tua Liberty Valence » : « Si la légende est plus belle que la vérité, imprimez la légende ».
Johannes_Roger
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le 18 janv. 2014

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Johannes Roger

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