Cela commence comme une crise de la quarantaine, avec maitresse et doute sur ce qu'on a fait de sa vie. Plaisir du spectateur par transfert de voir cet homme vider son sac d'hypocrisie comme jamais nous ne pourrons le faire. Et puis, il y a le départ, cet abandon du cocon familial étouffant.


Becker délaisse le populo de la vrai France, la nostalgie du temps jadis, pour un film sensible, porté par un Dupontel entre folie et bonté. Le film commence comme l'Âge des ténèbres et finit comme Le Temps qui passe, à la différence près qu'il ne s'attarde pas sur l'agonie. Un jour, une semaine, un an, on ne sait pas combien aura duré la fin, car ce qui importe pour Becker, ce sont les adieux, et non le départ.

Florent_L_
8
Écrit par

Créée

le 9 oct. 2015

Critique lue 277 fois

Florent_L_

Écrit par

Critique lue 277 fois

D'autres avis sur Deux jours à tuer

Deux jours à tuer
SeigneurAo
8

Ces bonnes surprises

C'est un film "bouche-trou", qui a atterri dans mon plan d'attaque pour la fête du cinéma 2008, parce que je n'avais rien trouvé d'autre à cette séance. Ce fut une grande et très bonne...

le 30 oct. 2010

50 j'aime

4

Deux jours à tuer
Apostille
8

Inexorable agonie...

Deux jours à tuer. La mort. prochaine. Inexorable. Comment la vivre ? Il semble que ce soit plus difficile pour les autres que pour soi. Comment dire au revoir sans se faire regretter ? Dans ce...

le 28 oct. 2012

37 j'aime

9

Deux jours à tuer
takeshi29
8

Becker, l'accident ?

Ayant pour le moins une aversion pour ce qu'était devenu le cinéma de Jean Becker, ce film est resté traîner dans le placard un bon moment. Mais ma passion pour le jeu de Dupontel a pris le dessus...

le 20 juin 2011

33 j'aime

15

Du même critique

L'éveil de la permaculture
Florent_L_
6

Critique de L'éveil de la permaculture par Florent_L_

Quel dommage de donner à cette révolution l'image de quelques hippies chevelus en mal de terres sous les ongles. La question d'une alternative à l'agriculture conventionnelle est essentielle, mais la...

le 1 mai 2017

10 j'aime

Un + une
Florent_L_
2

Un de plus

Lelouch fait du Lelouch. S'autoparodiant en croyant développer son style, il nous livre une éternelle histoire d'homme et de femme qui se cherchent, se trouvent, se rejettent, se retrouvent.....

le 2 nov. 2015

8 j'aime

1

La Fille du patron
Florent_L_
8

Nuance sociologique

Olivier Loustau dépasse la vision bourdieusienne caricaturale que l'on peut trouver dans Ressources humaines, échappe à la lutte sociale version Discount, ni au misérabilisme de La Loi du marché...

le 19 janv. 2016

5 j'aime

1