La plus grande ironie militaire
faire une "critique" d'un Kubrick en 2012 ne sert pas vraiment à grand chose, on se contente de dire qu'on aime (ou pas pour certains qui ne seront jamais nos amis) et on va pas plus loin.
Le second degré, l'ironie, la moquerie sont constantes dans ce film, dans tous les plans, toutes les phrases, toutes les attitudes.
- Ne serait-ce que dès le début, avec le pilote de l'avion qui lit un Playboy
- a voir P.Sellers en président américain qui, par téléphone, explique au président russe qu'il y a un problème avec un militaire qui est devenu "a little.... silly"
- a voir encore P. Sellers en Dr Strangelove expliquer avec sa voix de gorge, son accent improbable et sa main droite à la vie autonome que la situation n'est pas grave car on va vivre sous la terre
- a voir George C. Scott qui veut bombarder tout le monde en imitant, comme un gamin qui mâche son chewing-gum, le bruit de l'avion
etc.
Bref, même si ce n'est pas mon SK préféré (2001), j'aime ce film. Iln'a fait qu'une comédie, mais elle est inégalée.