A big plane like a '52... varrrooom! Its jet exhaust... frying chickens in the barnyard!
Une sacrée satire ce Dr. Strangelove. Le film n'a pas vieilli, vraiment pas. Il faut croire que c'est parce que le monde n'a pas tellement évolué non plus, du coup les gags marchent encore très bien.
"Gee, I wish we had one of them doomsday machines."
Dr. Strangelove, c'est une uchronie où le Général Jack D. Ripper (appréciez la fine référence) décide de déclencher le plan R, visant à l'anéantissement de l'URSS, suite à une panne sexuel dont le responsable est vite trouvé: les communistes !
"Mr. President, we must not allow a mineshaft gap!"
S'ensuit alors un bal d'une absurdité qui dépasse l'entendement, avec des personnages tous plus clichés les uns que les autres, et qui, même dans l'apocalypse, ne démordent pas de leurs petits intérêts personnels. Le personnage symbole du film, lui donnant d'ailleurs son nom, le Dr. Strangelove, est un mash-up de tout ceci, transfuge de l'armée nazi dans l'armée américaine et qui apporte ses connaissances "scientifiques" au sujet. Peter Sellers signe ici une interprétation remarquable, jouant pas moins de trois rôles différents avec un aplomb sans égal.
"He [Clémenceau] said war was too important to be left to the generals. When he said that, 50 years ago, he might have been right. But today, war is too important to be left to politicians. They have neither the time, the training, nor the inclination for strategic thought. I can no longer sit back and allow Communist infiltration, Communist indoctrination, Communist subversion and the international Communist conspiracy to sap and impurify all of our precious bodily fluids"
Un très grand Kubrick, peut-être même le meilleur, en tous cas absolument à voir au moins une fois.
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