Décidément, James Wong nous surprend.
Après avoir brillamment marqué des points avec Destination Finale, il revient en pleine forme pour cette adaptation du manga culte. Très fidèle au livre, Dragon Ball Evolution se suit avec passion et empathie pour le personnage principal, Sangoku, incarné magistralement par un acteur dont le charisme mimétique ne lasse pas de m'impressionner : Justin Chatwin.
A sa décharge, il est tout de même entouré par un casting à la hauteur, avec en tête de peloton un Chow Yun Fat, qui explose littéralement l'écran et parvient presque à faire oublier sa prestation dans The Killer de John Woo.
Des histoires travaillées à ce point et des acteurs aussi impliqués, on en redemande !
Le scénario est complexe et fouillé, la représentation d'un futur d'anticipation est criante de vérité et on sent bien l'énorme équipe de professionnels derrière chaque plan bourré d'effets spéciaux qui deviendront, je le pense sincèrement, la nouvelle référence, tel qu'avait su le faire en son temps, Matrix.
Et pour ne rien gâcher, le grand méchant, Piccolo, m'a fait trembler de peur à chacune de ses (trop) rares apparitions. Le duel final est tout simplement un nouveau monument du septième art.
Fuyez !