Difficile de ne pas reconnaître que ce reboot de Dredd touche à son but. Bien que digne des plus grands nanars de JCVD dans les années "nonante", le retour du juge multi-tâches se veut efficace dans son rythme et dans ses plans efficaces même lorsqu'ils virent au gore.
Difficile de ne pas reconnaître que Karl Urban a du avoir un sacré mal à se décoincer la mâchoire une fois le tournage fini vu qu'il se coltine la moue patibulaire de Stallone tout au long du film - et sans que l'on en voit une seule seconde son visage. Héroïque !
Difficile de ne pas reconnaître que le réalisateur et le scénariste ont un talent fou pour éviter d'approfondir la psychologie de tous les personnages, Dredd étant que très peu détaillé, sa "novice" de loin et le "bad guy" qui est une "girl" qui détient le pompon de la psychologie avortée avant même le générique d'ouverture.
Bref, le bilan est contrasté et pourtant on se prend bigrement au jeu (d'autant la 3D se paie le luxe d'être agréable). A regarder entre potes, avec une bière à la main et en souvenir de ces moments inoubliables passés devant Bloodsport, Universal Soldier ou encore Cyborg. C'est la même came.