Bien meilleure que la précédente adaptation signée par le tâcheron Danny Cannon, et ce malgré un budget moindre. Le récit extrapole sur le développement de problèmes sociaux actuels pour créer un univers crédible assez angoissant. Les ghettos sont désormais remplacés par des tours immenses où prolifère la misère et la violence, avec au sommet, les dealers qui règnent-en maître par la terreur. Cette unité de lieu, très ciné génique, est parfaitement exploité, le principe de l’action rappelant un peu le récent « The raid », avec peut être un peu plus de fond. Un film en tout cas qui aurait largement mérité une sortie en salle dans l’hexagone.