Elle s'appelle Ruby par cityhunternicky

Attendu au tournant après la merveilleuse surprise qu’était Little Miss Sunshine, Elle s’appelle Ruby nous parle de Calvin, écrivain de « génie » qui lutte pour écrire son second livre.

Je me suis promis de ne pas comparer ce film à leur précédent. D’abord car cela fait 6 ans d’écart entre les deux oeuvres. Et ensuite car il faut vraiment bien prendre cette production pour ce qu’elle est : un post succès énorme qui parle de la lutte pour produire de nouveau. « Il faut raconter ce que l’on connait » me direz vous. Certes. Et c’est plus une ode à la création que l’on nous présente, une ode aux auteurs et à leur univers si spécial et si dur quand on a connu le succès (ou pas).

Pour ne pas décevoir le public, « il vaut mieux rester médiocre toute sa vie » s’amuse le film. On en arrive pas là, mais il est clair que l’humour est très rare et faible, les moments mignons/romantiques sont tout de même légers et peu nombreux, et je vous parle même pas de l’histoire qui n’est pas originale et pas utilisée durant une grande partie du film. Dieu merci, notre duo principal développe aisément une complicité et un naturel d’acteur, que l’on suit leur jeu avec envie.

Cela ne suffira pas à nous transporter dans le monde du couple qui va mal, malgré une fin attendue qui n’est pas sans rappeler une autre comédie romantique sortie il y a quelques années. Le manque d’originalité souffre également dans les petits détails et les scènes prévisibles, qui semblent fortement inspirées d’autres comédies pour certaines. Le parti pris pour le français renforce les clichés d’un langage et d’une BO qui force le romantisme. Sauf que vous, vous comprendrez les paroles !

Au milieu du blabla et des développements sans intérêts, elle s’appelle Ruby arrive à provoquer des moments touchants voire drôles, mais trop peu.