Passé le délirant kiff régressif du 1er, l'entreprise se ringardise...
Passé le surprenant kiff régressif du premier film, on se plonge dans le second avec le désir de retrouver cette sensation étrange de "trip viril" à moitié assumé.
Mais malheureusement l'attente est décevante. Si les gros bras et les grosses armes sont toujours là pour un délire d'action testostéronée, ce volet souffre de deux maux.
Primo il se prend parfois au sérieux. Ce qui génère quelques baillements d'ennui. Fini le clin d'oeil d'autodérision. Et du coup on n'excuse plus l'indigence du scénario eighties qui faisait le charme désuet de la première entreprise.
Et secundo, les fois où il veut rigoler, le film le fait sans réelle "subtilité" (cette notion reste relative pour ce genre de film) et place des références et vannes comme des cheveux sur la soupe.
Restent - malgré un certain ennui et la ringardisation d'un principe de base pourtant à la cool - quelques bonnes répliques, une apparition divine de Chuck Norris et le retour d'un Schwarzy croulant et d'un JCVD en grande forme dans le rôle (évidemment) du méchant (français). Et surtout des scènes d'action réelles couillues et sans 3D.
Bon, sinon, Vin Diesel dans le 3 ?