"Expandablebles (à la française)" ou "We all should be in a Museum. (Euh, Yeah, you really should !)
Les Exemples à Bleubleu, euh, Expandables 2 est une bonne suite, dans le sens où elle est meilleure que le premier volet. En même temps, et vu que je pour l'instant je ne compte pas en faire une critique puisque je n'ai aucune envie de le revoir et n'en ai pas fait lorsque je l'avais vu, vu la médiocrité du premier, c'eut-été dur de faire pire. Mais Expendables 2 n'en reste pas moins un film tout aussi raté que le premier dans son but premier, justement.
Parce que c'est quoi l'intérêt d'un Expendables ? Avoir plein de mecs connus se charrier sur qui à la plus grosse entre deux scènes de bim bam pouf. Or déjà dans le premier, la dose était maigre, mais dans le deuxième, ce n'est guerre mieux. Mais légèrement quand même, ce qui lui vaut ses deux points de plus.
Alors pourquoi c'est mauvais ? Parce que ce sont des nanards, clairement assumés qui plus est. Mais au lieu d'en faire trois tonnes, on tente d'englober ça dans une sorte d'univers pseudo-cohérent avec une unité d'élite et tout. Or il est très difficile, attention, très intéressant aussi, mais néanmoins très difficile, de faire rire de rôles précédents d'un acteur lorsque celui-ci endosse malgré tout un rôle dans celui-ci, et ne joue pas son propre rôle.
Et c'est là que les deux films pèchent. Le premier encore plus que le deuxième n'arrivent pas suffisamment souvent à trouver LA punchline qu'il faille à ce moment précis. Je vais prendre un exemple du 2 car c'est le plus récent dans ma mémoire, Schwarzy mitraille une bande de mecs, se met à couvert, puis Chuck Norris arrive et défouraille également un bon groupe de mecs, et là Schwarzy balance un truc genre en français, vu que je l'ai vu en VO : "Manque plus que Rambo." Or Schwarzy joue un personnage, qui fait référence à un rôle d'un autre acteur présent dans le film, mais qui, on le sait à ce moment, ne peut, de par le scénario, se trouver dans la scène. Donc déjà au lieu d'avoir la blague classique de Stalone qui arrive derrière Norris, on a le fait que Schwarzy compare l'image qu'a Norris dans la vraie vie (de par ses rôles, certes, mais devenus des "Norris Fact") à celle qu'a Stalone dans la vraie vie. Sauf que comme Norris joue aussi un rôle dans ce film, ça colle pas, y a quelque chose qui bloque.
Alors je sais c'est pas forcément évident à expliquer par écrit, mais bon ce n'est qu'un exemple parmi d'autres et je pense que si vous avez ressenti le même problème général sur environ la moitié des punchlines, comme moi, vous comprendrez ce que je veux dire.
Tout ça pour conclure que c'est vraiment dommage qu'avec une telle occasion de regroupement d'incarnations du fachisme Reaganien, on ait pas le droit à un truc encore plus barré...
P.S. : Je ne parle bien entendu pas de tout ce qui fait réellement un vrai film, à savoir scénario, production, réalisation, image, cadre, musique, lumière, photo, tout ça tout ça, on s'en fout ici c'est clairement pas le sujet, on est dans le bon nanard bien gras, tout le monde sait à quoi s'attendre...