"Film exhutoire", mon canard...
God Bless America a le mérite de mettre en avant le pouvoir de la com ciné : une affiche un peu racole avec son contraste gros papa/jeune fille modèle; un titre qu'on envisage comme une faille, drapeaux et civils armés à l'appui. Et les exergues journalistiques, bien sûr, "film exhutoire", mon canard - ah oué, ça DOIT être bien.
Au final, ce qui aurait été bien, ça aurait été de mettre un scénario ou au moins une petite charpente, quelque chose sur quoi s'appuyer, par exemple en matière de critique de la consommation de médias. Oliver Stone avait été brillant sur le sujet, avec notamment la forme sit-com sur la famille de Mallory, les rires bien gerbants, le générique à toute vitesse. Là rien, à part qu'on vous monte le son à bloc quand il s'agit de vous faire savoir que la télé, c'est le mal - bon ok, ça se fait pour les coupures pub dans la vraie vie, et c'est mal.
La demoiselle surjoue, lui est pas mal dans le rôle du cliché. Disons que c'est un film américain, pour les Américains, à la Michael Moore.