Le vert est dans le fruit
"pire film de super-hero de tous les temps", "bouse intersidérale", et autres douceurs, on en a entendu des trucs sur Green Lantern...Je me lance dans cette toile avec dans la tête ce mantra : "quand on s'attend au pire, on est jamais déçu"!
Donc c'est parti...intro "galactique" avec une grosse voix qui nous raconte le background : les gendarmes de l'univers sont en justaucorps et se partagent les galaxies en secteurs...chaque "lanterne" protège un secteur. Check.
Puis le condé en charge de la voie lactée se prend une méchante volée et cherche un remplaçant avant de raccrocher les crampons. Un peu sur le départ, il file son étoile de sheriff à une tête brulée, pilote de chasse au QI limité, mais à la musculature (point crucial quand on s'habille aussi près du corps) remarquable. Check.
Le méchant est colossal, un genre du nuage gigantesque qui croque des planêtes comme des pistaches : wow, mais comment-qu-on-va-faire-lol?
Donc à ce niveau du film, les choses sont en place, la surprise est plutôt bonne : scénario léger mais visuels sympas, une fifille sortie d'un magazine pour homme, la bouche en coeur et le cul moulé dans une combinaison de pilote, quelques blagues potaches...mention passable.
Et c'est le drame scenaristique : modestes, les créateurs du heros l'ont doté d'un pouvoir illimité, comme les forfaits bouygues : il peut matérialiser TOUT ce qui lui vient par la tête, absolument tout. Porte ouverte en grand à des délires originaux et des effets speciaux scotchants, on est est surs.
Sauf que ça retombe comme un soufflé car qui dit imagination dit cerveau, organe visiblement facultatif pour le heros et les auteurs de cette grosse daube. (attention SPOIL) :
-le gardien de l'univers veut se mesurer à son mentor? Il materialise...un épée (lol)
-on attaque le méchant? bah materialisons une DCA pourquoi pas? malin..
Bref, à partir du moment ou le monsieur est ridiculement habillé en artiste du cirque du soleil (15 minutes?) on s'emmerde, voire on a envie de pleurer à chaque fois qu'il utilise ses pouvoirs. Le film est légèrement rattrapé par un des lieutenant du boss de fin, particulièrement monstrueux.