la présence de la ravissante Blake Lively doit y être pour quelque chose si on est resté jusqu'à la
Dire qu'on l'attendait avec impatience serait un mensonge pur et simple, la première transposition cinématographique du super-héros Green Lantern (adapté d'un comic-book créé en 1940 et publié par DC Comics) débarque enfin sur grand écran, fort d'un budget de 200 millions de dollars (!) et d'un réalisateur de talent à qui on doit entre autre GoldenEye (1995) & Casino Royale (2006), à savoir Martin Campbell. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, notre déception est déjà grande, affublé d'un scénario tellement conventionnel (le héros qui a perdu son père, on suit son apprentissage, il entretien une amourette et le film se clôt sur un combat avec le méchant de service), bref pas une seule once d'originalité, malgré cela (et avec étonnement), on reste en haleine jusqu'au bout, malgré un Ryan Reynolds au faciès toujours aussi irritant (avec son regard de chien battu) et un costume de super-héros qui frise le ridicule, on sera surpris de constater que le film parvient à nous tenir captivé, grâce à des SFX d'assez bonne facture (ils auraient pu être de meilleure qualité vu le budget du film), la présence de la ravissante Blake Lively doit y être pour quelque chose si on est resté jusqu'à la fin. Concernant la 3D, le film étant (à peu de chose près) un space-opera, on a droit à quelques effets visuels pour le moins sympathiques mais rien de transcendant (le film ayant été convertit en 3D relief).
Au final ce qui aurait du être une adaptation digne de ce nom au point d'en envisager plusieurs suites nous laisse un arrière goût plutôt amère à tel point que nous ne sommes pas pressé de les découvrir.
D'autant plus que vu les faibles résultats au box office, il est peu probable que Warner Bros donne le feu vert pour produire une suite.
http://qr.net/ivn