Holy Motors par cityhunternicky
Dernier film de Leos Carax, Holy Motors nous fait suivre Denis Lavant, à travers ses différentes vies.
Le premier problème que je vois pour Holy Motors, c’est qu’il se réfugie trop dans les références au propre travail du réalisateur. Et forcément, si vous n’aimez pas trop le style de Leos Carax, vous allez être immédiatement mis sur le côté en ne distinguant que le peu qu’offre le film. Pour ma part, je n’avais vu que sa participation au film « Tokyo! », et j’avais déjà pas aimé son travail, j’ai donc eu du mal pendant les 1h55 (car oui, en plus c’est long). L’ennui fut immédiat, car l’histoire ne s’explique pas.
Enfin quand je dis histoire, je veux parler de la succession de scènes. Pas plus. Car seul Denis Lavant et Edith Scob, ainsi que la limousine, sont des éléments récurrents dans ce film qui n’a pas vraiment de fil directeur (du moins directement mis en avant). Au delà de l’auto-complaisance qui caractérise cette oeuvre, c’est surtout Denis Lavant qui pourrait capter et garder votre attention, tant sa prestation est la seule chose que je sauverai du film. Au travers de tous les rôles qu’il tient, il sait faire authentique et crédible quel que soit le challenge.
Je n’ai personnellement pas pu compter sur l’intérêt des scènes, dont la particularité et les détails m’ont laissés complètement de marbre. L’ennui durant depuis le début du film, la fin est un soulagement et étrangement bien pensée. Si vous avez eu la chance de rentrer dans ce délire, vous pourrez trouver le film génial dans sa manière de présenter le rôle du comédien et ce retour sur ses rôles passés. Personnellement le tout me laisse totalement indifférent, le récit ne me touchant pas du tout.
Pour conclure, Holy Motors est un film dans lequel on rentre ou pas, le reste est soumis à cette condition.