4 juillet 2016: l'attaque des clones

4 juillet 2016, soit vingt ans jour pour jour après les événements d'Independance Day. C'est le temps du rififi: David est haut cadre de l'ONU spécialiste des missions extraterrestres. Les humains réunis, aucune guerre ne marqua les esprits durant ce cinquième de siècle, les humains croyant avoir détruit la menace extraterrestre. Mais ça n'était qu'un leurre (oui oui), les aliens ayant plus d'un tour dans leur carcasse remettent ça cette fois-ci en se servant de la gravitation et non plus des satellites.
Une suite au phénomène de 1996? Cela semblait peu probable et l'on pouvait craindre un reboot de plus. Or, il s'agit bien d'une suite avec certains des protagonistes du premier film, David et le président Whitmann en tête ainsi que leur descendance, et des nouvelles têtes. Tous sont toujours aussi délurés et si vous aviez aimé cet esprit déconnade d'alors, vous serez servi et ce, même si bien sûr, Will Smith et ses répliques cultes font cruellement défaut, même si Hiller est évoqué.
L'occasion également pour Emmerich d'adresser un message politique clair en cette année électorale étasunienne avec une femme présidente (Sela Ward qui plus est) aux tendances plutôt républicaines, d'où le paradoxe clair.
Revenons au film: niveau effets visuels, l'on est proportionnellement à l'avancée technique un cran en-dessous du premier opus, notamment les vaisseaux aliens. La photographie est par contre toujours aussi bonne.
Se laisse tout à fait voir...