Indiscrétions par klauskinski
Indiscrétions paraît d'abord très bavard, ce qui n'est pas un problème en soi. Mais contrairement à une oeuvre de Lubitsch, ambition vers lequel tend constamment le film, ce trop-plein de dialogues s'accompagne au départ d'une mise en scène trop figée, ce qui provoque l'ennui. Heureusement, passées les 20 premières minutes, et grâce à l'arrivée de personnages secondaires, le rythme se fait plus alerte et permet à Indiscrétions de réellement démarrer. On en voit alors de toutes les couleurs, et Cukor passe allègrement du quiproquo au vaudeville, du drame familial à la screwball comedy, organisant autour d'une éblouissante Hepburn (qui focalise toute l'attention du film) un ballet de personnages et de situations qui offre son lot de répliques cultes et de séquences anthologiques.
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