Depuis Grizzly Man, chaque nouveau Werner Herzog me donne l'espoir de raviver la flamme. Dans Into The Abyss Herzog filme et interview deux meurtriers, des membres de leurs familles, et des membres des familles des victimes. C'est donc un tableau de tous les gens touchés par ce drame.
Le tout est mené avec classe et talent comme d'habitude, mais le bon Werner cherche trop ici à pousser son point de vue (la peine de mort c'est mal), il va jusqu'à interrompre les sujets de ses interviews pour lui-même faire des déclarations qui n'appellent pas de réponse. On se retrouve comme ses interlocuteurs... interloqués.
Au final on a quand même à faire à un film qui parvient souvent à nous captiver, mais on est loin de l'intensité d'un Grizzly Man. Werner n'a pas ravivé la flamme.