Se reposant sur la réputation et le caractère de la saga sans rien apporter de nouveau si ce n’est un héros creux comme pas permis, Tony Gilroy malmène le spectateur durant 2h15 au travers d’une intrigue dont il ne sait pas tenir les reines. Jamais excitant, porté par un scénario lui-même paumé et aux nombreux détails couillons, et proposant un spectacle aussi brouillon que déjà-vu, ce nouveau Jason Bourne n’a rien retenu de son modèle si ce n’est le nom. Dans les précédents, Extreme Ways de Moby vous donnait le droit de reprendre votre souffle, mais ce coup-çi, c’est pour mieux mettre fin à l’ennui.