Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare par cityhunternicky
Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare nous raconte l’aventure de Dodge et Penny qui vont parcourir une partie de l’Amérique au milieu du chaos de la fin du monde.
J’aime quand Steve Carell incarne un personnage qui ne cherche pas à faire rire absolument. Bien qu’il n’ait alors qu’un seul type d’expression, c’est quand même avec force qu’il imprègne le film de sa présence. C’est également avec son interprétation « unique » et un peu avec une tendance à taper sur les nerfs que Keira knightley lui donne la réplique. Si, de base, vous êtes allergique aux deux, ne vous investissez pas plus dans ce film, qui n’arrivera pas à compenser par la profondeur de son intrigue ou par un scénario bien développé.
En voyant la bande annonce ou le synopsys, l’espoir que ce thème de la fin du monde soit bien traité est fort. Mais très rapidement on déchante car l’humour qui en découle reste beaucoup trop rare. Les quelques sourires qui ressortiront seront tout de même insuffisants pour un thème de base beaucoup trop faiblement exploité. Il faudra alors se concentrer sur une histoire d’amour qui sort un peu de nul part et pour laquelle on a un peu du mal à croire et se sentir transporté.
Le road trip se regarde quand même facilement, restant dans le classique de la découverte de nouveaux personnages. Le divertissement est bien là, pas forcément suffisant pour provoquer une vague d’émotions ou de rire. La prévisibilité est également très présente, et cela gâche un peu des scènes n’ayant pas une envergure exceptionnelle. Le sentiment de regarder un truc moyen est constant, mais cela n’empêche pas un visionnage plaisant.
Du rire, des moments très longs et un peu de romance malgré une Keira qui gâche beaucoup par sa gaminerie (entre autre) !