Kaboom c'est le résultat des millions de "pop" simultanés, vos petits neurones qui implosent

Un seul mot : c'est le bordel.
Dans tous les sens du terme.

Un amoncellement résolument hétéroclyte, tantôt adorable à l'oeil, tantôt délicieux sexuellement, tantôt gavant de WTF à outrance.
Très léché dans sa mise et scène et son identité visuelle, Kaboom joue sur ses points forts : un héros métro- et homo-sexuel assumé, des scènes de cul délurées et délirées, un numéro d'équilibriste délicat sur la tangente entre "simple" teen-movie et hallucination complète.
Et, très honnêtement, jusqu'à la presque fin, ça y arrive pas trop mal.

Rien à redire niveau casting et musique, rien qui sorte franchement du cadre non plus, mais c'est bien solide.

Sauf qu'à un moment tout part en vrille.
Les quelques délires sur les signes subtils du destin, les rêves prémonitoires, les sorcières, se muent en une espèce de bad trip maniaco-psychédélique, avec en fond un complot mondial aussi incompréhensible que dénué à la fois d'inspiration et du moindre talent.

Je reconnais humblement une montée en puissance, tant dans l'excitation que dans l'originalité et l'intérêt du film, il est dommage que la redescente soit aussi brutale pour ces 3 aspects...
Sans hésiter, à voir par curiosité et pour grosso-merdo la première heure de film.
Le reste est dispensable, sauf à vouloir se persuader qu'il existe des mecs incapables de finir une histoire.