Kuzco, l'empereur mégalo
6.8
Kuzco, l'empereur mégalo

Long-métrage d'animation de Mark Dindal (2000)

===Infos sur le film===


Réalisé par Mark Dindal
Avec les voix de David Spade, John Goodman, Patrick Warburton
Genre : Animation
Nationalité : Américain
Durée du film : 1h15 environ


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===C’est quoi le pitch du film ?===


Kuzco nous raconte donc cette histoire d’empereur capricieux et égoïste qui décide de se construire une grande piscine rien que pour lui. Il convoque alors le chef du village voisin et lui annonce que son village va être rasé au profil de sa résidence secondaire. Le même jour, Yzma, la conseillère de Kuzko, qui souhaite par tout les moyens prendre la place de l’empereur tente d’assassiner ce dernier mais le change au final en lama. Un concours de circonstance fera que »comme par le plus grand des hasards », Kuzco tombera sur la charrette du chef du village qu’il voulait raser. Nommé Pacha, l’homme décidera de reconduire Kuzco sur le trône et trouver un antidote pour que le jeune empereur retrouve forme humaine. Nous le savons tous, tout ne se passera pas comme prévu et de folles aventures attendront nos deux personnages.


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===Un film d’animation inachevé===


Histoire un peu quelconque, '''je m’attendais à beaucoup mieux et au final, c’est une première, Kuzco est le premier Disney à me décevoir'''. Dans le même genre, j’ai préféré « Frère des ours ». Une bien meilleure animation, des personnages bien plus intéressants et attachants mais surtout, une histoire mieux travaillée. Kuzco a un peu le même pitch. Malheureusement Kuzco a un '''graphisme pauvre, des décors presque vides, peu détaillés. Tout est bien trop simple du coté du trait de crayon, la perspective est aux abonnés absent. J’ai eu la sensation que ce film d’animation était inachevé'''. Hormis quelques passages assez amusant, '''l’humour est bien bas pour un Disney « où bien ai-je perdu mon humour en court de film ». Une histoire peu exploitée tout comme ces personnages. Pourtant, il y avait matière à faire'''. Quand on nous dit en plus à l’arrière du dvd : si vous avez aimé Aladdin, vous allez aimer Kuzco, je dis NON. Deux films totalement différents. '''Là où l’ambiance diffère quelque peu d’un Disney habituel, c’est le coté musical. Deux chansons sont à relever dans le film. Pas une de plus. Mais surtout, ce qui était propre aux films Disney : la morale de l’histoire, les bons sentiments a presque totalement disparue du film. On finit par se demander s’il y a bien du Disney caché quelque part'''. Que dire aussi de notre héros. Plus qu’agaçant, presque détestable, '''un personnage qui n’évolue pas vraiment mais surtout, il n’y a pas vraiment d’enjeux dans cette histoire d’empereur métamorphosé en lama'''. '''On en vient même et ne même pas avoir d’empathie pour notre personnage. Quelle idée de centrer l’intrigue sur ce personnage malgré le fait que ce soit le héros du film ?''' Un jeune empereur Inca de 18 ans, capricieux, égoïste, mégalomane « comme le titre l’indique ». Notre jeune empereur passe la plupart de son temps à groover dans son palais, mépriser son peuple, humilier ses serviteurs. Même le grand méchant du film : Izma, une femme aussi laide que peu charismatique, ne parvient pas à nous faire accrocher au film.


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===Un héros peu intéressant===


Certes le personnage de Kuzco évoluera. Son égoïsme et son nombrilisme laisseront place à une âme généreuse «le tout arrivant plus ou moins comme un cheveu sur la souple » et une amitié s’installera entre lui et Pacha. L’histoire ne se focalisera que sur quatre personnages « Kuzco, Pacha, Izma et son assistant Kronk ». Tous les autres personnages que nous croiserons « même la famille de Pacha » paraissent effacés. Seule chose qui m’a vraiment fait rire aux éclats : le personnage de Kronk. Une sorte de chippendale sans cervelle, vrai cordon bleu et qui sait : parler l’écureuil « oui c’est une langue maintenant ». Mais ce n’est pas tout, notre personnage est constamment tiraillé entre sa bonne et sa mauvaise conscience, deux anges « un ange et un petit diable ». Au final, Kronk n’est pas tant dévoué à Izma et on se doute dès le début qu’il finira par la laisser tomber. '''Pour ce qui est du rythme, le film ne s’arrêtera pas. Il se passe toujours quelque chose, même si ca n’apporte absolument rien à l’histoire. Des gags en veux tu en voila et qui ne sont pas sans rappeler les gags des dessins animés Tex Avery. Il y a de l’inventivité de ce coté là mais voila, pour ma part, j’ai déjà totalement décroché du film. Ne reste que quelques scènes qui m’ont beaucoup amusé mais, ce n’était pas suffisant pour me faire accrocher à cette histoire'''. Un film '''sans surprises mais par contre original du coté de sa narration et ce, dès le début du film'''. Notre héros qui se permet à des moments d’interrompre le film pour faire quelques commentaires et nous rappeler que c’est LUI le héros du film. Ces petites interruptions seront fréquentes et pas vraiment désagréables. Il faut le dire, Disney a eu l’audace de changer un peu ses plans habituels. Du coté de la mise en scène, '''on joue beaucoup avec les effets de zoom, des arrières plans, des plans larges. Mais on sent que le film comporte des trous'''. Il manque ce quelque chose, des éléments sans doute pour que le film soit mieux construit et apporte au final quelque chose au spectateur qui se demande si le film n’aura pas du voir sa durée encore plus raccourcie. '''Des invraisemblances, il y en a aussi mais les scénaristes en ont joué'''.


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===Conclusion===


Au final Kuzco est pour ma part '''décevant. Il manque de beaucoup trop de choses pour le rendre accrocheur'''. '''Une histoire peu intéressante, des personnages peu attachants, d’autres peu mis en valeur'''. Pour les points positifs '''il y a ces quelques scènes amusantes « un petit écureuil qui apparait plusieurs fois dans le film et qui propose gentiment un gland aux personnages qu’il rencontre, ou bien les péripéties de Kronk » ou bien encore d’autres gags qui comportent de bonnes idées'''. Notre héros, Kuzco, lui, est agaçant, on en viendrait presque à sortir une gomme pour l’effacer. Le personnage de Pacha quant à lui aurait mérité d’être lui aussi plus travaillé. J’ai trouvé un peu attachant son histoire mais elle manquait de richesse. '''L’animation n’est vraiment pas terrible et s’approche de la pauvreté graphique'''. Seul le palais de Kuzco est lui fidèle à la culture Inca. EN général, quatre ans de production ont lieu pour un film d’animation de Disney. Pour Kuzco, il n’y en a eu que deux. On comprend mieux pourquoi la sensation d’œuvre inachevée se fait ressentir. '''Les musiques ne resteront pas non plus dans les anales'''. Peut être était-ce l’ambiance Inca qui ne m’a pas fait accrocher ou peut être les graphismes. '''Quand on le compare aux autres classiques du studio, il n’y a pas photo'''. '''La magie a été perdue en cour de route'''. C’est divertissant quand même et le film devrait plaire aux enfants qui ne s’attarderont pas aux points négatifs que j’ai cités. Pour les adultes, je reste très mitigé. '''Un Disney donc décevant'''.

Jay77
5
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le 23 mai 2015

Critique lue 514 fois

Jay77

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