L'homme au masque de cire a une vraie atmosphère, ce qui est plutôt rare dans les films américains de cette époque qui me paraissent tous bien policés. J'ai personnellement trouvé la première maison plus flippante, peut être parce qu'elle était vide d'êtres de chair. L'ambiance est tout de même réussie dans la seconde aux poupées plus macabres, mais la menace ne se fait jamais sentir clairement, rien de très sinistre ou pervers...
Les événements sont quand même tous plus ou moins attendus, on ne bondit pas de son siège de surprise. Les personnages sont aussi de vrais clichés sur pattes, ce qui leur ôte toute psychologie et rend le tout un peu creux. Ca se suit, mais sans grand enthousiasme.
L'esthétique datée m'a pas mal empêché de trouver de la crédibilité dans tout ça. Je ne sais comment l'expliquer, mais voir évoluer des personnages tirés à quatre épingles qui aspirent aux même choses que ceux des thrillers ou des comédies, ça ne me pousse pas à me sentir concernée par leurs peurs. Les dialogues sont souvent très drôles malgré eux, enfin parfois on rit plutôt jaune. En un mot, c'est kitsch, mais vraiment.