Ponctué régulièrement de chants populaires, on entend aussi (je ne sais plus quand) une fort jolie musique bien que tout à fait "has been" et ressemblant à un air de Noël.
Ce que l'on retiendra aussi surtout, je crois, ce sont toutes ces scènes complètement loufoques : l'ahurissante nuit de noces où j'ai éclaté de rire alors que la mariée éclate en sanglots et puis cette bonne grosse bagarre finale.
À commencer par le grand John Wayne, alors en état de grâce absolue. Charismatique, drôle, émouvant et impressionnant le voila dans l'un des meilleurs rôles de sa carrière pour ne pas dire le meilleur. Un rôle rare et c'est seulement John Ford qui pouvait confier à Wayne des rôles de cette ampleur même s'il avait tout de même parfaitement su trouver sa voie chez d'autres réalisateurs comme Donald Siegel par exemple. Et puis il y a l'éblouissante Maureen O'Harra, cette rousse flamboyante atteignait les sommets dans un rôle qu'elle avait dans la peau. Cette belle rousse irlandaise avait pour frère dans le film un colosse du nom de Victor McLaglen qui nous en met plein la vu une fois de plus. Rappelez-vous de ses rôles dans L'aventure fantastique ou encore Gunga Din. Les seconds couteaux eux aussi sont exceptionnels, à commencer par l'hilarant Barry Fitgerald, le fidèle Ward Bond ou encore Francis Ford dans un rôle qui lui aussi nous fait bien rire. Ford plante son décor dans les paysages paradisiaques de sa très chère Irlande natale. Les amoureux de la nature seront comblés. Malgré la grandeur de "Ce n'est qu'un au revoir" et de quelques autres métrages comme "Qu'elle était verte ma vallée", L'homme tranquille est pour moi le plus beau film que Ford à consacré à son pays. Ceux qui ont vu ce film se souviendront de l'affontement bel et bien "homérique" qui oppose Wayne et McLaglen dans un combat à main nues, complètement culte. L'homme tranquille restera pour l'éternité un film grand...très grand qui en a marqué plus d'un et dans le bon sens du terme bien sûr. Une merveille, un joyaux, un bijou oui un film à voir absolument au moins une fois dans une vie pour savoir ce que c'est que le grand cinéma hollywoodien d'autrefois...

Chicago
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les films vus le plus de fois

Créée

le 21 sept. 2015

Critique lue 253 fois

1 j'aime

Chicago

Écrit par

Critique lue 253 fois

1

D'autres avis sur L'Homme tranquille

L'Homme tranquille
Sergent_Pepper
8

Une main tendue…dans ta face.

Œuvre à part dans la filmographie de Ford, L’homme tranquille est l’un de ses films les plus personnels, qu’il a tenté de monter pendant 15 ans et qu’il a pu faire grâce à Rio Grande, film de...

le 5 sept. 2014

39 j'aime

4

L'Homme tranquille
Docteur_Jivago
8

L'amour pour ses racines

"C'est ma première tentative d'histoire d'amour. Je voulais tourner une histoire d'amour entre adultes" C'est en 1952 que sort "The Quiet Man" où John Ford nous narre l'histoire de Sean Thornton, un...

le 24 déc. 2014

29 j'aime

7

L'Homme tranquille
raisin_ver
9

Critique de L'Homme tranquille par raisin_ver

L'Irlande, la magnifique Irlande où revient un homme. Un des meilleurs rôles de John Wayne qui fait preuve d'une retenue et d'un charisme remarquables. John Ford fait d'une histoire d'amour un film...

le 15 juil. 2011

27 j'aime

3

Du même critique

Delphine et Carole, insoumuses
Chicago
8

Un vrai combat bien avant Me Too

"C’est l’histoire d’une grande amitié entre deux amoureuses de l’image, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Quelques mois avant sa mort (en 2009), celle-ci décide de faire...

le 31 janv. 2020

9 j'aime

1

Un peu de soleil dans l'eau froide
Chicago
9

Une femme admirable et bouleversante

Inconnue, elle était ma forme préférée, Je n’avais pas le souci d’être un homme, Et, vain, je m’étonne d’avoir eu à subir Mon désir comme un peu de soleil dans l’eau froide. Paul Eluard. Lassé de sa...

le 6 déc. 2015

8 j'aime

L'Été en pente douce
Chicago
7

L'été meurtri !

"L'été en pente douce" est plus un film d'atmosphère que d'autre chose. Ici, pas de scénario poussé très loin, pas de grandes intrigues. Mais tout y est juste, la jalousie, la bêtise, la rivalité, la...

le 3 sept. 2016

8 j'aime