La Petite Casserole d'Anatole
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La Petite Casserole d'Anatole

Court-métrage d'animation de Eric Montchaud (2014)

Je parcours régulièrement les nombreux courts métrages visionnables sur Arte +7 (émission courts circuits), et j’en choisis un peu au hasard, mais surtout en fonction du titre et de l’image. Et v l’a t’y pas que je tombe l’autre jour sur ce court métrage, dont le titre ne m’est pas inconnu, puisque j’ai pu voir une pièce de théâtre du même nom avec mon fils il y a un an, pièce de théâtre tirée de l’ouvrage pour enfant éponyme, que je ne me suis pas encore procuré malgré mon envie. Car le propos était très intéressant sur la différence, fondé sur la métaphore que nous avons tous une ou des casseroles à trainer…


Parlons du film, désormais. Et bien, c’est très décevant. Evidemment, je ne peux comparer la richesse d’une pièce de théâtre à l’univers étriqué d’un court métrage d’à peine plus de quatre minutes. Mais il n’empêche, le film est assez pauvre, il aborde la question de la différence, tant du point de vue du jeune enfant en question que de celui des autres, qui le trouvent bizarre, et à qui il inspire de la crainte. Lui-même voudrait se débarrasser de cette casserole qui l’oblige à deux fois plus d’efforts que les autres. Mais c’est impossible, il est ainsi, et avant de l’accepter, il va tenter de se faire discret voire de fuir le monde qui le rejette. On voit donc que l’intégration de ces enfants différents, qui souffrent par exemple d’un handicap, doivent pour s’en sortir non seulement faire un travail sur eux, mais aussi être soutenus pour pouvoir être acceptés des autres.


Le propos est satisfaisant, je n’ai rien à dire, il est absolument impératif d’éduquer nos enfants à la différence, et à leur apprendre le respect de ces différences. Mais le film est décevant. Il ne va pas au fond des choses et, je trouve, fait preuve d’un manque d’imagination bien qu’il soit plutôt agréable à l’œil. La voix off est assez agaçante, et le film trop pédagogique, et un peu lourdingue avec ces onomatopées qui s’affichent à l’écran et sont redondantes avec le bruitage. Pourquoi marquer « ouaf ! ouaf ! ouaf » ! alors que le son du chien est très bien ?


Bref, un film à montrer aux jeunes enfants, excellent point de départ pour aborder la question de la différence, malgré des maladresses et des choix que je trouve malheureux.

socrate
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le 12 avr. 2016

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socrate

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