La Planète des singes - Les Origines par Artigan
A peine revenu d'un week end entre amis (il est bon de retrouver une vie sociale de temps en temps), on me propose d'aller voir le film au cinéma. Comme j'avais l'intention d'aller le voir, je saute sur l'occasion, tant pis si je suis fatigué!
Alors tout d'abord, il est bon de préciser qu'il y a eu plusieurs films La Planète des Singes datant pour la plupart de la fin des années 60, début des années 70. Exception faite pour celui de Tim Burton qui date de 2001. Je n'avais d'ailleurs vu que celui-là auparavant. J'avais plutôt apprécié le film à l'époque. De même, les films sont inspirés de la saga de Pierre Boulle du même nom. D'ailleurs, Les Origines est un préquel du roman. autrement dit, à la manière de la deuxième trilogie de Star Wars, l'histoire se passe avant celle des autres récits. Bref, parlons du film maintenant.
Tout d'abord, je tiens à vous prévenir d'une chose: je ne dirai que du bien de ce film. Car oui, j'ai adoré! Pour tout vous dire, à la fin du film, j'avais l'impression de n'en avoir vu qu'une heure, alors que celui-ci en dure deux! Voici le synopsis:
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d'Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d'augmenter radicalement l'activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d'une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l'entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l'Homme dans un combat spectaculaire.
James Franco (Spiderman) dans le rôle principal joue un chercheur omnubilé par la maladie de son père et qui souhaite y trouver un remède (Ce qui m'a fait pensé à The Fountain avec Hugh Jackman et Rachel Weitz). C'est aussi l'occasion de retrouver l'incroyable Andy Serkis (Le Seigneur des Anneaux, King Kong) qui interprète César, le singe aux immenses capacités intellectuelles . Sans oublier la belle Freida Pinto (Slumdog Millionnaire), qui joue la petite amie du héros, Tom Felton, le Malfoy d'Harry Potter qui joue encore un rôle de crevure dans le film et, pour les plus geeks, David Hewlett, le Docteur McKay de Stargate Atlantis.
Bon alors déjà, nous avons à faire à un scénario qui tient la route. Ce n'est pas juste un film d'action SF, c'est aussi un une histoire touchante entre un homme et un singe mais aussi entre un père et son fils. On y traite d'un sujet grave, la Maladie d'Alzheimer qui touche tout de même plus de 26 millions de personnes dans le monde. Après certains diront que c'est un peu facile d'utiliser une maladie pour émouvoir. Pour ma part, je trouve ça honorable car ce qu'endure le héros, c'est ce qu'endure des millions de familles ayant un proche atteint de cette maladie incurable. Bref, revenons en au film.
Concernant les effets visuels, c'est juste magique. Andy Serkis, un habitué de la motion capture (et pour cause: il a interprèté Gollum dans Le Seigneur des Anneaux et King Kong dans le film éponyme), nous livre une performance exceptionnel. C'est d'ailleurs grâce à cette dernière qu'on l'on ressent un dilemme quand on voit le singe César s'exprimer: doit-il être considéré comme un animal, ou un humain? Psychologiquement, il est tout aussi, voire plus intelligent que l'homme. Mais physiquement, c'est un singe (même s'il a une allure très humanoïde). Côté atmosphère et action, la scène du Golden Gate Bridge dans la brume est exceptionnelle.
Quant à la fin, elle arrive au bon moment et on imagine facilement la suite grâce au générique de fin, plutôt original.
En conclusion, un bon moment à passer!
