La Planète des singes - Les Origines par Elie Belhadjar
Le singe incarne vraiment trop l'animal domestique de base, et cela, sans aucune justification cohérente.
Depuis quand accepte-t-on volontier d'avoir un singe comme animal de compagnie ?
J'ai trouvé que la force animale ou primitive du singe n'était donc pas assez présente, compte tenu de sa proximité avec l'homme.
De plus, absolument aucuns éléments logiques ne viens renforcer ce lien entre le singe et le personnage principale.
Ensuite, le réalisateur ne parvient pas à me faire entrevoir le potentiel que pourrait avoir cette évolution intellectuelle sur nous, les êtres humains, et sur la société.
Seul celle du singe est suggéré : Retourner vivre dans la forêt.
J'ai également eut le sentiment que les trois quarts du film étaient une introduction mal rythmée et que le "combat final" faisait office de conclusion bâclée. Un peu comme le premier épisode d'une série ou l'on se dit que l'on ne va pas être trop sévère avant d'avoir vu les 3 premiers épisodes.
Avec ça, la psychologie des personnages n'est absolument pas crédible. Il y a donc régulièrement des dialogues improbables qui décrédibilisent l'équilibre immersif que j'avais déjà du mal à conserver.
Également un grand manque de crédibilité dans les différents espaces proposé. Beaucoup trop rigide et clos.
- Un labo "porte ouverte" assez vide et pauvre. Tellement pauvre qu'il y a plusieurs plan sur la cafétéria. L'histoire d'insister sur la dimension de l'entreprise décomplexée, lieu de rencontres.
- Une maison familiale qui m'a semblé irréel. Aucunes adaptations / réactions avec l'évolution du statut des différents personnages. Cela donne lieu à des décors complètement emprunté.
- Une fourrière pour singe. Sans commentaire.
- Un court passage dans une ville. Le genre de ville qu'on trouve dans des pub TV.
J'ai vraiment eut l'impression que le déroulement et l'évolution des protagonistes n'avaient aucun impact sur le monde qui entourait l'action. L'histoire était beaucoup trop restreinte et trop confiné.
Et pour finir il y a évidement le syndrome du Blockbuster avec des scènes qui sont juste là pour faire bonne impression dans la bande annonce. C'est en générale le genre de scènes qui me fait regretter de m'être laissé prendre.