Toujours aussi con dans la police ?
Le film est sympathique, bon, j'ai eu l'impression de regarder un épisode de série policière. Un épisode de 2h certes mais dans le fond, l'idée est là.
On commence avec un vilain qui s'échappe pendant son transfert. Du coup le gentil policier rameute toute la gendarmerie après avoir essayé de descendre le gars dans la fôret, de super loin, avec un flingue tout pourri. Donc soit Bourvil avait une entorse et pouvait pas courir soit c'est juste un gros flemmard. Parce que le gars il est pas super rapide donc il aurait pu le rattraper. Et puis c'est normal ça de transférer un prisonnier tout seul ? Donc une fois la connerie faite, il organise une battue. Par contre je vois pas pourquoi les gendarmes font une ligne aussi serré, ils font pas une fouille archéologique, ils veulent rattraper un mec. Donc je pense pas qu'il va s'amuser à ramper dans les hautes herbes de la plaine pour s'enfuir.. Mais passons.
Passons aussi le fait que le temps change plutôt vite chez eux, ou alors, les gengens fouillent pas du tout du bon côté. Parce qu'il arrive sur un joli manteau neigeux à un moment le bandit.
C'est à ce moment qu'on retrouve un autre bandit, qui vient d'être libéré ce matin de prison et qui prends un petit déj' tranquillou en remontant à Paris. Oui parce qu'après avoir braqué un ancien camarade qui se tappe sa gonz', fait une partie de billard, tuer un gars et acheter une voiture, bah on a une petite faim quand même.
Voilà, nos protagonistes sont là. Reste plus qu'à les renvoyer sur Paris où ils ont prévu un casse refilé par un gardien de prison. Tout se met en place, les vilains trouvent un troisième larron, spécialiste du tir. Il s'avère plutôt bon ce bougre.
On passe en accéléré. Ils font le casse, le policier va voir ces chats et c'est chiant, surtout que j'ai pas compris à quoi ça servait dans l'histoire. Il y a un patron de club qui veut pas servir d'indic, un chef de la police qui a des dictons fumeux qu'on nous rebalance plus tard, le fils du patron de club qui fait sa tante pour un peu d'aspirine. Du coup le père se couche. Entre temps, les bandits ont butté deux gars.
Vitesse normale, le braquage c'est plutôt bien passé, l'affaire fait la une. Les vilains vont voir le receleur, mais il se débine le pleutre ! Trop gros pour lui. Du coup on fait appel au patron de club qui est devenu un indic. Paf, on se dit que c'est plié. Sauf que, le tireur c'est un ancien flic, et il doit accompagné son camarade pour la rencontre. Sauf qu'on le voit pas pendant la rencontre, du coup ils se font baisés comme des bleus. Le gars en cavale arrive dont ne sait où. Préviens son pote. Ils courent, se font descendre. Tous. Le magot est récupéré.
Bourvil qui n'a pas courru va nourrir ses chats.
FIN.
Voilà. Le film est pas mauvais, l'ambiance musicale est bonne, les acteurs pas mal non plus. C'est l'histoire elle même qui est un peu faiblarde quand même. L'idée du cercle rouge est pas trop exploité hormis quelques touches subtiles..