Et pourtant j'aime le cochon...
Le pitch : Jafaar, pécheur made in Palestine, remonte non pas un poisson, mais un cochon dans ses filets. Un cochon dans une région qui en a la frousse avouons que c'est drôle. Grâce à cet animal il va améliorer son confort avant d'en subir les conséquences...
Clairement le film est totalement absurde. Disons qu'on y croit pas une seconde. Le coup du cochon, la maison en ruine, l'amitié entre la colon israélienne et Jafaar. Le tout dans un décor qui sent bon le studio de cinéma. Pas crédible mais on sourit aux cabotinages de Sasson Gabai. Le problème c'est que le film finit par partir totalement en couilles. Jafaar est impliqué dans un attentat et devient terroriste malgré lui. Ah...qu'est ce que ça vient foutre là ça? Ce film, qui était dans un équilibre plutôt instable jusque là, finit par se casser la figure sur les vingts dernières minutes. On finit par s'exclamer "raaah mais c'est quoi ça?!"
La fin est en total free style. On navigue entre culcul la pralinisme et absurdité poussée à son paroxysme (un exemple : le cochon de Jafaar échappe à l'explosion qu'il est censé devoir commettre, la colon, pote de Jafaar, est à peine égratignée par la déflagration et pardonne au même Jafaar d'avoir tenté de la tuer, elle et la colonie...ah...). Dommage.