Le grand n'importe quoi

Alors là, je comprends pas.
Mon avis sur ce film, la réplique du père lors de la presque fin de celui-ci la résume parfaitement: "On est libre. Mais qu'est-ce qu'on se fait chier !".
Bhe ouais, c'est ça, je me suis fais chier.
C'était nul, je ne sais vraiment pas comment désigner autrement ce machin que par ce terme.

Le scénario a surement été écrit sur un carton de Jupiler le soir d'une beuverie au coin d'un petit village du fin fond de la France tellement il ne contient rien.
J'ai pas ris une fois, normal, y a rien de drôle. Dupontel est pathétique et se ridiculise totalement. Poelvoorde déblatère des dialogues sans queues ni têtes, comme un handicapé, certainement écrits le même soir de cette beuverie, par la petite fille de 5 ans du réal (avec tout le respect que j'ai pour cette supposée gosse), en allant rechercher son père complètement beurré, tellement ils sont pauvres et vides de sens, et même ça, ce n'est ni drôle ni efficace.

Zéro pointé pour la réal, où on a droit à des gros plans dégueulasses, une photo tout aussi abjecte (des flous en plan large, ok), des plans 1000 fois trop longs et qui ne racontent rien (tient on va montrer un mec qui épluche des patates, c'est cool ça !).
Tout tombe à plat (le suicide, qu'on voit venir à des kms), des gros WTF ("le grand soir", le pétage de plomb, la mère, ...)...
Je fais l'impasse sur le jeu d'acteur médiocre et frôlant le nanar des seconds rôles, la musique (si on peut appeler ça musique) détestable, et j'en passe...

Désolé, cette critique est rédigée de façon tout à fait bordélique. C'est en fait parfaitement à l'image de ce truc.

Un étron sans nom.