J'ai une tendresse infinie pour les moustachus!

Le Lorax, film d'animation et film musical... Cette dernière définition avait suffit à tiédir mon envie de le visionner. Je n'aime pas les films qui chantent... Je n'aime pas les princesses Disney qui ouinent (verbe du 1er groupe,transitif direct et indirect, se conjugue avec l'auxiliaire avoir. synonymes; piouler, chouiner, couiner) ni les mâles musclés qui extériorisent leur sensibilité crayonnée en longs tremolos!
Pourtant ce DA avait tout pour m’appeler à lui; un monde ultra coloré, des bestioles imaginaires, une démarche écolo (donc un autre message à passer que: je-suis-seul(e)-et-je-cherche-un-héros-qui-saura-me-sauver-par-l'amour-ou-la-contrition) un coup de "crayon" doux.
Je m'y suis mise, une nuit blanche, sans grande conviction... Et bien détrompe-toi, ami à l'oreille musicale! Ce film vaut la peine d'être vu et la musique n'y est pas envahissante!
Peut être parce que contrairement aux DA major, les morceaux ont été pensés pour animer le film, pour souligner un passage ou simplement donner un rythme à l'histoire et non pas pour faire un tube et vendre des BO à foison.
Détrompe-toi, ami urbain! Le message écolo n'est pas moralisateur, ni culpabilisant ni redondant. Il touche juste, par sa simplicité: le trop est l'ennemi du mieux! Et même si je modifie légèrement si cette parabole, elle est applicable à toute notre vie, écologie ou pas.
Oui le Lorax est un très bon DA. Le rythme y est, les personnages sont attachants, on se prend à rêver de découvrir ce joli petit monde bonbonesque, la morale n'est pas moralisatrice et le doublage français est bon! (petit bémol quand même pour Kev Adams, qui, définitivement, me donne tout le temps l'impression de lire bêtement ses textes)
Hop, un paquet de chamallow, un canapé et laisse toi faire!