"Je suis un jedi, comme mon père l'avait été avant moi..."

Nous voici donc devant Star Wars Episode VI: Le Retour Du Jedi, sorti en 1983, dernier opus de la trilogie originale.

Dans une trilogie, l'épisode qui clôture est peut-être le plus important. D'une part, il est sensé dénouer l'histoire et terminer l'intrigue finale, d'autre part il se place après deux films et l'attente qu'il suscite est donc encore plus élevée.
Autant dire que faire une suite à Star Wars Episode IV et surtout à Star Wars Episode V, ce n'est pas une mince affaire. Le défit a-t-il été relevé ? Oui, et non...

Certes, les effets visuels se sont nettement améliorés encore une fois, et la 3D commence à faire ses premiers pas lors de certaines scènes. Nous assistons à l'introduction d'un sabre laser de couleur verte, couleur inédite dans la saga et c'est une plaisir pour les yeux que de renouveler un peu.
Coté décors, toujours aussi saisissants, mais pour les costumes et les marionnettes, tout n'est pas fabuleux... Les aliens présents dans le palais de Jabba le Hutt sont loin d’être tous convaincants et, plus d'une fois, on se surprend à trouver la scène presque ridicule. Le mot qui convient est probablement "trop". Pour ce qui est de la race des ewoks, une grande déception.

Ces petits oursons en peluche symbolisent pour ma part plus le marketting et l'export de produits dérivés pour enfants que la victoire des plus faibles sur les plus forts. Question de point de vue me direz-vous, ce sont pourtant des oursons en peluche.
Concernant le rythme du film, une grande partie qui peine à se terminer, avec des longueurs. Heureusement, la suite du film, grandiose et emphatique, vient corriger l'erreur et au final, on pardonne facilement au film.

Le grand intérêt, c'est l'Empereur, qui se révèle être le grand manipulateur, le responsable de tout le conflit, un sage maléfique maîtrisant le coté obscur de la Force, Luke Skywalker, devenu jedi et se battant pour ses convictions et Dark Vador, en proie à un conflit intérieur dévastateur.

Coté musique, John Williams signe, comme à son habitude, une B.O. des plus remarquables. Le grand thème, c'est celui de l'Empereur, qu'on retrouve dans beaucoup de tracks. Définitivement, la musique est, et personne ne me contredira je le pense, un des éléments principaux du succès de la saga Star Wars.

Au final, un bon film, mais avec quelques failles qui en font un final décevant par moments, mais tout de même grandiose, creusant un peu plus les rebondissements du coté Skywalker, et proposant un dénouement final puissant et mythique. Une saga à voir et à revoir. En attendant la prélogie, portez-vous bien !