Dans les années 80 certains grands noms ont compris les possibilités du film d'animation. Les dessins animés ne sont pas fait que pour les enfants, et après Martin Rosen, Isao Takahata l'avait bien compris. Pendant qu'Hayao Miyazaki sublimait le genre avec ses contes plein de poésie, Takahata, plus terre à terre, préfère parler de son pays. Le Tombeau des lucioles parlent mieux qu'aucun autre film live des ravages de la guerre du côté des civiles, notamment des orphelins de soldats qui se retrouvent munis à eux-mêmes dans ces temps difficiles.
Fidèle à la marque Ghibli, Takahata ne délaisse pas totalement la poésie, faisant de son film une pure merveille formelle associés à un drame poignant. Chef d'oeuvre !
JimAriz
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le 1 juil. 2014

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