Plus fort que Clipper Darrell... Pacers Henry!
Pendant son début de carrière, Steven Spielberg était infatigable et enchaînait les classiques. Alors qu’il discute avec son ami George Lucas l’idée de réaliser un James Bond, ce dernier lui propose son dernier projet…
Ecrit par Lawrence Kasdan, déjà scénariste de l’immense Star Wars Episode V : L’Empire Contre-Attaque, le projet que Lucas lui propose est un film d’aventure dans la digne lignée des serials qu’ils regardaient plus jeune : Les Aventuriers de l’Arche Perdue. Le film est reconnu de nos jours comme un des meilleurs films d’aventure de l’histoire du cinéma et force est de constater que sa réputation n’est absolument pas usurpée, bien au contraire. En effet, Steven Spielberg captive son spectateur dès la première image, la montagne de Paramount qui se transforme en élément de décor à la dernière, cette scène parodiée des centaines de fois dans le hangar 51 et envoie des scènes spectaculaires, drôles et étonnantes à longueur de pellicule, sans jamais souffrir de temps morts. Le duel Harrison Ford -Paul Freeman est exceptionnel, Karen Allen et John Rhys-Davies ne sont pas en reste et le très grand archnémesis, Ronald Lacey est excellent en major nazi qui inspira bon nombre de ses successeurs. Le tout est mis en musique par l’immense John Williams qui compose ici sans doute son score le plus connu dans le monde entier.
A l’image de son score, justement, Les Aventuriers de l’Arche Perdue n’ont pas pris une ride et c’est sans doute, pour un film bourré de cascades, le plus impressionnant dans la réussite de Steven Spielberg. Un milestone.