Une troupe de joyeux drilles avec leur formule venue du café-théâtre, à base d’improvisation collective et d’humour franchouillard.Joyeuse satire des clubs de vacances organisés, mis en scène par un transfuge de la BD, réunissant tous les ingrédients pour faire rire, d’eux même, les Français. Rapidité d’exécution des gags, refus du comique de grimace à la De Funès au profit d’une gaieté franche, à l’italienne, le tout pimenté d’une petite dose d’observation sociologique, raillant le comportement du touriste moyen en mal de potion miracle contre la solitude. Sorte de très lointain cousinage des « vacances Mr Hulot », où chacun pousse ses pions au milieu d’une sorte d’apathie ambiante, au milieu d’un microcosme de gentils paumés.Il en résulte un comique doux amer, un brin désenchanté, qui ne va sans doute pas bien loin mais qui trouve un ton plutôt singulier dans la médiocrité du cinéma potache français des années 70.