Les Enfants loups, Ame & Yuki par Johannes Roger
Si j’avais su que j’emmenais ma fille voir un Terence Malick ;o). Plus sérieusement, le cinéma d’Hosoda possède plus de point commun avec ce dernier qu’avec Miyazaki, auquel il est trop souvent comparé. Narration en voix off, même fascination pour les beautés de la nature, même utilisation élégiaque du vent et de la lumière. Pourtant contrairement à Malick, Hosoda n’ancre pas son film dans le cinéma de genre pur, l’alibi fantastique sert en premier lieu une chronique intimiste plus d’une fois émouvante. Le récit est également bien équilibré pour plaire à la fois aux adultes et aux enfants. C’est en tout cas à tout point de vue ce que j’ai vu de mieux cette année au cinéma.