Les Saveurs du palais par cityhunternicky

Les saveurs du palais nous raconte la vie de Hortense, chef cuisinière modeste, qui se retrouve du jour au lendemain à être la cuisinière particulière du président de la république française.

« Librement inspiré de la vie de ». Ces seuls mots qui disparaissent rapidement de l’écran, sont le seul lien avec un tant soit peu de réalité. Car les saveurs du palais n’est absolument pas un film romancé, ou « brut de vérité ». C’est juste un récit de la vie de cette femme qui a dû se battre contre le machisme ambiant et ses origines professionnelles modestes, pour cuisiner ce qu’il y a de meilleur pour le président. C’est d’ailleurs plus un hommage à la cuisine et aux plats auquel on assiste, plutôt qu’à un film.

Même si vous avez mangé, ce film arrivera à vous mettre l’eau à la bouche, et 1h35 de salive, c’est beaucoup. Viandes, poissons, pâtisseries ou autres sont à l’honneur et mis en avant avec beaucoup d’ingéniosité pour nous permettre de découvrir à la fois le résultat final, mais également tout le processus sur lequel se base le mets. Et c’est amusant de constater la création et les tests que font les chefs afin de trouver la bonne consistance, la bonne cuisson pour ces plats.

Si on suit extrêmement facilement le film, c’est également grâce aux moyens mis en oeuvre pour être crédible dans les décors et les manières à montrer. Si Jean d’Ormesson fait un président attachant et juste, Catherine Frot m’a paru un peu trop rigide, même si il semble que ça soit son personnage qui souhaite ça. Malgré quelques scènes inutiles, j’ai regretté que le final du film ne soit pas le petit récit habituel des film inspiré de faits réels, celui qui raconte se qui se passe après le film !

Pas vraiment un film, les saveurs du palais est un repas auquel on aurait aimer participer, et où les acteurs donnent toutes leurs saveurs.