Humour pachydermique pour liliputiens de moins de six ans.
Hollywood a parfois une logique assez étrange. Plutôt que de profiter des avancées technologiques actuelles (et de la thune des gros studios) pour adapter avec ampleur et magnificence des classiques de la littérature, elle préfère utiliser ces moyens pour annihiler totalement ce qui faisait la beauté des dits classiques. C'est aujourd'hui au tour du roman de Jonathan Swift de se faire violer dans les grandes largeurs, à grand coup d'humour pachydermique (Gulliver éteint un incendie avec... son pipi), de références faciles et hors sujet (les gros clins d'oeil aux succès de la Fox; le final musical embarrassant sur fond de "War" d'Edwinn Starr...)et de bons sentiments typiquement américains (croire en soi, ne pas mentir à ceux que l'on aime, on est plus grand que ce que l'on pense et bla bla bla...). Pas spectaculaire pour un sou (les incrustations numériques foireuses n'arrangent rien) et jamais drôle, cette relecture crétine n'a pour elle que deux ou trois idées sympas (le baby-foot humain) et un casting royal dont on se demande encore ce qu'ils viennent tous foutre ici.
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