Love Actually par BibliOrnitho
Love Actually est un film sur l'amour. Un film qu'on pourrait presque considérer comme une étude exhaustive de la question à travers l'histoire de différents personnages dont les chemins se croisent tout au long de la bande. Cinq semaines avant Noël, on trouve un jeune couple fraîchement marié, son antagoniste avec un vieux couple installé dans sa routine asphyxiante, une rock star sur le retour, plus très frais mais encore vert, une jeune femme très seule qui aime en secret (croit-elle) un collègue de bureau, un jeune homme éperdument amoureux de la femme de son meilleur ami, un écrivain qui tombe amoureux de façon fortuite de sa femme de ménage portugaise, du Premier Ministre dont le regard est attiré par une jeune collaboratrice...
Tout un panel de personnages un rien caricaturaux mais qui, tous, existent autour de nous. Comme il nous est dit en incipit, l'amour est partout. Il nous suffit de regarder pour le voir. Ce film, à côté duquel j'étais passé la première fois, fonctionne sous la forme de tableaux juxtaposés les uns aux côtés des autres. Indépendants tout d'abord, ils convergent tous vers la scène finale qui clôt le film sous la forme d'un bouquet final haut en couleur.
Je retrouve avec un plaisir immense Colin Firth que j'aime tout particulièrement depuis son extraordinaire prestation dans le Discours d'un Roi, Hugh Grant absolument irrésistible avec flegme britannique et son humour pince-sans-rire, Liam Neeson parfait dans son rôle de veuf perdu, Bill Nighy qui campe une rock star vieillissante lubrique à mourir de rire et Keira Knightley... l'une des plus belles actrices de la planète qu'il m'est toujours aussi agréable d'admirer.
En bref, un film vraiment très chouette, bourrer d'humour et de situations cocasses, à regarder juste avant Noël et à conseiller à tous ceux qui, pour une raison quelconque, viendraient à douter du genre humain.
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