Love Actually par dauphin_discret
Je n'aime pas les comédies romantiques. Elles vendent une vision idéalisée de l'amour, à la limite de la science-fiction, et bombardent nos esprits enfantins et adolescents de guimauve à laquelle on ne pourra jamais goûter (l'effet prince charmant, ou, comme j'aime à l'appeler, le porno des filles). Mais certaines oeuvres riches en sucre ont su me plaire et flatter mon goût pour le kitsch (Cry Baby, Dirty Dancing). Ici, ce sont les acteurs qui font tout le film.
Vous prenez un bonbon. Genre fraise tagada (bitches love fraises tagada). Vous l'enrobez de chocolat. Vous saupoudrez de noix de coco avant de couvrir de meringue. Rajoutez une boule de glace à la vanille et surmontez le tout d'une bonne rasade de crème chantilly et vous aurez à peu près le degré de niaiserie de Love Actually. Mais au moment où vous vous préparez à vomir votre diabète, voilà que vous trouvez un Alan Rickman. Et un Liam Neeson. Je veux dire, Hugh Grant et Colin Firth, ça va, vous connaissez le goût. Mais là, Emma Thompson entre en scène et vos papilles continuent de s'éveiller. Andrew Lincoln et Laura Linney vous attendent au détour d'une couche de caramel, sans prévenir. Rowan Atkinson, Martin Freeman et Bill Nighy : vous commencez à gémir de plaisir tant ce que vous dégustez est savoureux. Il y a même quelques petites notes d'amertume bienvenues dans cette gigantesque friandise. Mais lorsque tout ce beau monde nous quitte, une dernière charge de saccharose vient vous porter un coup fatal en forme de coeur.
Générique.
C'est niais, ça respire les arcs-en-ciel et les licornes, ça parle d'amour et de Noël. Mais les britanniques sont forts...