Les spectatrices resteront bouche-bée devant tant de testostérones et de pecs/torses nus...
Au commencement, Channing Tatum avait raconté son expérience de strip-teaseur (avant de devenir acteur) au réalisateur Steven Soderbergh. A eux deux, ils en conclurent qu’il y avait du potentiel pour en faire un film, l’ennui, c’est qu’à chaque fois qu’un film aborde le sujet, il faut bien admettre que c’est relativement banal et que seul le jeu (ou le charme) des actrices ou les chorégraphies parviennent à sauver le film. Il faut bien admettre que c’est relativement rare qu’un film mette en scène des hommes sur un numéro d’effeuillage (essentiellement réservé aux femmes). Et c’est là que le film se démarque et qu’il apporte ainsi une réelle originalité au genre car on ne compte plus les films de ce genre avec des femmes se trémoussant jusqu’à en finir en petites tenues (Showgirls - 1996, Coyote Girls - 2000 & Go Go Tales - 2010).
Avec Magic Mike (2012), on suit donc en quelque sorte le récit initiatique d’un jeune de 19 ans à la vie merdique et qui s’immisce pour la première fois dans cet univers. Après avoir fait ses preuves, il trouve rapidement une place au sein de la troupe, mais bien évidemment, pour meubler durant près de 120 minutes, il a fallu agrémenter le scénario de quelques péripéties mouvementées afin d’éviter de perdre quelques spectateurs en cours de route (tandis que les spectatrices elles, resteront bouche-bée devant tant de testostérones et de pecs/torses nus soigneusement rasés et huilés de près). Pour le reste, le scénario s’avère excessivement banal, concernant la mise en scène, si les chorégraphies nous offrent quelques beaux moments, Steven Soderbergh de son côté n’échappe pas à son envie irrépressible de bombarder ses scènes en extérieurs de filtres jaune. Concernant la distribution, vu le physique de playboy des acteurs, les femmes seront comblées, pour le reste, on pourra toujours se satisfaire de la prestation de Matthew McConaughey qui vole constamment la vedette à l’ensemble du casting.
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