Midnight meat train porte bien son titre: le film est ancré dans le glauque de la nuit et du subway new-yorkais. Étonnamment, il ne joue pas la carte du réalisme poisseux, mais travaille plutôt sur le registre onirique grâce à une image très léchée aux tons froids et une mise en scène clinique, qui rappelle fortement l'esthétique japonaise (réalisateur nippon...). On apprécie aussi les petites touches ironiques, les explosions gores et le mutisme forcené de son personnage principal (incarné par Vinnie Jones, un ancien footballeur). Ainsi, malgré une fin qui laisse à désirer, Midnight s'impose comme un film d'épouvante totalement maitrisé.
klauskinski
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le 31 juil. 2011

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