l'Homme qui a vu The Girl With The Dragon Tattoo
Sans atteindre l'ampleur narrative d'un Zodiac ni la puissance visuelle de Seven, le nouveau Fincher est malgré tout un très bon film, appuyé par une maitrise à tous les niveaux: mise en scène, cohérence de l'ensemble, direction d'acteurs (même Craig arrive à être bon), science du montage.
L'exploit est d'autant plus grand quand on sait que le matériau de base est, mais ce n'est que mon avis, d'une grande lourdeur. Malgré tous les efforts de Zaillian pour donner un scénario épuré, The Girl With The Dragon Tattoo souffre en grande partie de son histoire, avec ce croisement lourd-dingue de nazis, d'histoire familiale, et de viol.
Fincher sauve le truc par sa capacité unique à rendre une ambiance sordide, glaciale et angoissante durant tout le film, usant d'ellipses pour parvenir à se concentrer sur ses personnages, surtout celui de Lisbeth Salander (le seul intéressant finalement): Rooney Mara fait tout pour être unfuckable durant 2h30, et pourtant on a envie de la serrer bien fort (enfin pas trop, vu qu'elle pèse 10 kilos à tout casser) à la fin du film.
Et dieu sait (enfin surtout @hxclad) que je déteste les filles tatouées...
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