Snake, try to remember some of the basics of CQC
Ce qui m’impressionne avec ce film, c’est véritablement qu’il représente un modèle d’écriture.
On pose la situation très simplement, et surtout ce héros, Snake Plissken, est juste parfait. Rendez-vous compte : on ne sait rien de lui, rien sur son passé, même s’il semble être connu de tous et réputé dangereux, il parle peu, il ferme sa gueule sauf pour balancer des vannes ou des trucs cool. Et j’adore ça. Rien pour casser le charisme du personnage, c’est vraiment très fort.
Le film en lui-même est un excellent divertissement, ça dure 1h30, juste ce qu’il faut, la narration est très maîtrisée et très simple. J’aime bien aussi le décor de ce New York dévasté, j’avais entendu que le film avait vieilli mais je ne trouve pas le moins du monde. Les héros badass sont éternels. Ça ne m’étonne pas que Kojima s’en soit largement inspiré pour son propre Snake.
La réalisation est largement efficace, mettant en valeur Snake, épousant très bien l’action. Alors oui, ce n’est pas ce qu’il y a de plus dynamique au monde, mais c’est bien foutu (et c’est pas du George Lucas non plus, heureusement !). Vraiment, je suis impressionné par l’écriture de ce film, difficile de faire mieux finalement en termes de divertissement et de héros classe et solitaire. On n’a pas fait la même erreur que pour Ripley dans Aliens ou on l’avait transformée en mère poule. Là, c’est juste jouissif de voir Snake déambuler dans les rues de NY dévasté, ne disant rien du tout, si ce n’est « Où est le président ? ». Comme quoi, la preuve en est qu’avec pas énormément de moyens mais beaucoup d’idées et de talent d’écriture (et de réalisation tout de même) on peut faire de grandes choses.
Ha et la musique me reste en tête.
Je finirai en parlant de la toute fin avec la cassette. Plus réjouissant tu meurs.
Non vraiment, j’ai été conquis.