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Odyssée burlesque
O’Brother est une comédie. Rien de parvient à décaler la drôlerie constante instaurée par les frères Coen, pas même cette période terrible que fut la Grande Dépression. Un aspect que l’on retrouvait...
le 22 mars 2017
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"Lorsqu'il fut de retour enfin, dans sa patrie le sage Ulysse"
Joel et Ethan Coen sont deux cinéastes inclassables, deux génies touche à tout, ovnis sur la planète cinématographique.
O'brother, marque leur entrée dans le 3ème millénaire. Et quelle entrée!
Le pitch est simple: Ulysse et ses acolytes s'évadent, en quête d'un trésor. En chemin ils se mesurent à l'amérique sauvage et pittoresque, celle des années 30.
Le tour de force de ce film, c'est que chaque personnage est important pour le déroulement des événements, c'est un véritable effondrement de dominos que créent les Coen.
Ils revisitent l'Odyssée d'Homère, mais aussi Ulysse de James Joyce.
Impeccablement mis en scène, et, comme toujours chez les Coen, porté par des acteurs au top, O'brother est jubilatoire.
On ne peut s'empêcher d'exploser lorsque le vrai/faux crétin d'Ulysse (Clooney impeccable) s'exclame "Diantre! Nous sommes faits comme des rats".
Mais malgré ce côté comédie assumé, le film dégage une grande nostalgie.
Celle des Coen, pour le rêve américain, la réussite pour tous ( Les culs trempés!)
Et celle d'Ulysse, symboliquement écrasé par un train, le train du progrès, du temps qui passe.
Sa femme n'attendait pas son retour.
O'brother, marque leur entrée dans le 3ème millénaire. Et quelle entrée!
Le pitch est simple: Ulysse et ses acolytes s'évadent, en quête d'un trésor. En chemin ils se mesurent à l'amérique sauvage et pittoresque, celle des années 30.
Le tour de force de ce film, c'est que chaque personnage est important pour le déroulement des événements, c'est un véritable effondrement de dominos que créent les Coen.
Ils revisitent l'Odyssée d'Homère, mais aussi Ulysse de James Joyce.
Impeccablement mis en scène, et, comme toujours chez les Coen, porté par des acteurs au top, O'brother est jubilatoire.
On ne peut s'empêcher d'exploser lorsque le vrai/faux crétin d'Ulysse (Clooney impeccable) s'exclame "Diantre! Nous sommes faits comme des rats".
Mais malgré ce côté comédie assumé, le film dégage une grande nostalgie.
Celle des Coen, pour le rêve américain, la réussite pour tous ( Les culs trempés!)
Et celle d'Ulysse, symboliquement écrasé par un train, le train du progrès, du temps qui passe.
Sa femme n'attendait pas son retour.
9
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le 18 nov. 2013
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