Pour comprendre le titre, il faut avoir lut le livre.
Après avoir plutôt apprécié Full Metal Jacket, je me penche un peu plus sur la filmographie de ce grand cinéaste qu'est Stanley Kubrick. Pour me retrouver devant une Orange Mécanique. Je me suis alors retrouvé devant cette orange, durant plus de deux heures. Deux heures passées devant un film pour le moins étrange.
D'abord, durant les premières 45 minutes, je ne comprenait pas du tout où le film voulait en venir et vers quoi il se dirigeait, cela ressemblait plus à une ébauche de violence et de moment sordide plus qu'à une quelconque critique de la société bien que particulièrement bien foutu et intéressant à regarder.
C'est lorsque que le film nous annonce que le jeune Alex va servir de cobaye pour une expérience servant à éradiquer n'importe-qu'elle pulsion de violence chez le patient que l'ont croit comprendre vers quoi ce dirige ce film. Mais en faite, pas vraiment, la fin est totalement bizarre. On pourrait se dire, logiquement, que le message de ce film sera une critique du gouvernement, et du fait d'utiliser des personnes en tant que cobaye afin de les "guérir" en les torturant, et bien-sûr, c'est le cas mais tout ça est contrebalancer par la toute fin. En effet, le gouvernement et le jeune Alex font la paix, ce qui permettra d'éviter une probable chute du même gouvernement qui avait torturer ce patient, ce gouvernement va s'en sortir en limitant les conséquences de toute cette histoire. Et c'est d'ailleurs voulu. Pourquoi? Parce-que Kubrick est un génie. Sauf que moi bah.. Ça m'a franchement laissé dubitatif et m'a diviser par rapport à la sympathie que je porte à ce film.
Tout en reconnaissant la réalisation tout simplement brillante, des dialogues digne des plus grand, des scènes cultes, de très bons acteurs bien que parfois dans l’exagération et surtout des musiques absolument grandioses bien que je trouve ça normal puisque qu'elles prennent une grande place dans ce film.