Un scénario qui ne cesse de tourner en rond (...) des dialogues pompeux (...) passez votre chemin...
Pour son premier long-métrage, Sophie Lellouche semblait nous offrir une "rom-com" originale centrée sur la passion qui unie son héroïne au cinéaste américain Woody Allen (le titre du film fait référence à l’un de ses plus célèbres films, à savoir Manhattan - 1979). Mais très rapidement, Paris-Manhattan (2012) nous montre clairement ses faiblesses, un scénario qui ne cesse de tourner en rond entre deux protagonistes (dont on sait à l’avance comment cela va se finir). Ajoutez à cela des dialogues pompeux (ou trop philosophique), des échanges ridicules entre Alice Taglioni et le poster représentant Woody Allen. Voir cette dernière prescrire des DVD du cinéaste à ses clients (elle est pharmacienne), ça frise trèop souvent le ridicule. Long et ennuyeux (pourtant le film ne dure pas plus de 75 minutes), en fin de compte, seul la présence surprise de Woody Allen à la toute fin du film aura su nous redonner le sourire (et nous convaincre que nous n’avions pas fait le déplacement pour rien).
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