Une histoire moins riche et plus lente, le film reste tout de même un plaisir (coupable) à découvrir

Une histoire moins riche et plus lente et un Jack Sparrow un peu trop omniprésent à l'écran dans ce quatrième opus de "Pirates des Caraïbes", qui reste tout de même un plaisir (coupable) à découvrir...


Après un premier épisode fort prometteur et une suite formidable qui montait la barre de l'originalité un peu plus haut, le troisième épisode de "Pirates des Caraïbes" fut une catastrophe, car il était surchargé d'actions, d'effets spéciaux, de personnages et de sous-histoires parfois difficiles à comprendre. "Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence" nous resitue dans un climat plus proche du premier épisode et nous livre un conte assez sympathique et simple.

Seulement, le film souffre d'innombrables défauts. Au Festival de Cannes déjà, le film présenté en avant-première avait été hué par les foules. Les spectateurs avaient enlevés leur lunettes 3D petit à petit, car le film est facilement visible sans.

La première partie du film progresse très lentement, malgré une poursuite en carrosse (la plus chère de l'histoire du cinéma) plutôt animée et amusante (Judi Dench y fait même une apparition dans un calèche) et de quelques autres scènes d'actions, dont le combat à l'épée marquant la rencontre entre Jack Sparrow et Angelica (Penélope Cruz), façon intéressante de présenter Angelica comme le double féminin de Sparrow. Les dialogues entre personnages sont tirés en longueur alors que Rob Marshall (réalisateur de "Chicago" et "Nine") aurait pu les écourter au montage.

L'histoire avance lentement car elle souffre d'un manque de sous-histoires entre personnages secondaires, alors que les deux derniers épisodes en avaient trop. Seule une petite histoire d'amour émouvante entre une sirène (Astrid Bergès-Frisbey) et un missionnaire (Sam Claflin) nous est offerte.

Et pour ce qui est de l'intrigue, le titre nous la révèle entièrement : Sparrow part en quête de la légendaire Fontaine de Jouvence. Sur sa route, il devra affronter Barbe Noire (Ian McShane) et la prétendue fille de ce-dernier, Angelica, une pirate et ex-compagne de Sparrow, mais aussi de redoutables sirènes, les armées espagnoles et celles au service de la couronne d'Angleterre, menées par un Hector Barbossa (Geoffrey Rush) plus sarcastique que jamais. Tous ces clans s'affrontent à la fin au bord de la Fontaine de Jouvence, ce qui a également pour effet de tirer le combat final en longueur et de lasser les spectateurs.

Mais le plaisir de retrouver Johnny Depp en Jack Sparrow demeure, même si son personnage apparaît un tantinet trop à l'écran, ce qui à pour effet de nous en lasser un petit peu, de même que son côté "philosophe" qui ne lui colle pas du tout. Mais le personnage ne perd qu'un poil de sa superbe. Après tout, c'est le capitaine Jack Sparrow, le seul, l'unique, le vrai !
Ciné-Look
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le 26 mai 2014

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